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Florilège d'anecdotes spécial Pessa'h 2020

Dernière mise à jour : 13 août 2021

Pendant quelques années, nous avons publié régulièrement sur notre page Facebook des anecdotes concernant le judaïsme.

Voici un premier florilège d’anecdotes publiées :


(c)Visual Hunt
(c) VisualHunt
1er mars 2016

Saviez-vous que le calendrier juif ne possède pas d'année bissextile mais des années appelées « embolismiques », c’est-à-dire « intercalaires », du grec « embolismos » ? Les juifs suivent un calendrier lunaire, corrigé régulièrement sur le soleil pour que les fêtes tombent chaque année dans les mêmes saisons : Pessah au printemps et Souccot en automne. Il faut 19 années pour que l'année solaire et l'année lunaire se rejoignent. Le calendrier hébraïque est donc divisé en cycles de 19 ans et toutes les 3e, 6e, 8e, 11e, 14e, 17e 19e années, un treizième mois, Adar II, est ajouté. Cette année 5776 est une année embolismique.


(c) Akadem. Calendrier de l'année juive
Calendrier de l'année juive - (c) Akadem

19 avril 2016

Ce vendredi, les Juifs premier soir de Pessah en organisant un Seder. Le mot hébreu « seder » veut dire « ordre ». Ce qui signifie que la cérémonie symbolisant l’accès à la liberté du Peuple Juif qui sort d’Egypte, doit se dérouler dans un ordre particulier dans lequel chaque étape a une signification. Les noms des 15 étapes sont : Kadeish, U’rchatz, Karpas, Yachatz, Maggid, Rachtzah, Motzi Matzah, Marror, Koreich, Shulchan Oreich, Tzafoun, Bareich, Hallel, Nirtzah.


Avril 2014. Seder chez Thomas Gergely, directeur de l'IEJ - (c)RTBF
Avril 2014. Seder chez Thomas Gergely, directeur de l'IEJ - (c) RTBF.
26 avril 2016

La légende du juif errant vient d’un personnage qui aurait été témoin de la crucifixion de Jésus et aurait refusé de le laisser se reposer sur le pas de sa porte lors du chemin de croix. Il aurait été condamné à errer sans trouver le repos jusqu’au retour de Jésus sur terre.

Au XIIIe siècle, l’incident imaginaire est décrit pour la première fois dans la ‘Chronique’ du moine Matthieu Pâris :

« Au temps de la passion, lorsque Jésus-Christ, saisi par les Juifs, était conduit dans le prétoire devant le gouverneur Pilate pour être jugé par lui, et que les Juifs l'accusaient avec fureur, Pilate, ne trouvant en lui aucun motif de le faire mourir, leur dit : ‘Prenez-le et jugez-le selon votre loi’ ; mais comme les clameurs des Juifs devenaient plus violentes, Pilate, sur leur demande, mit en liberté Barrabas et leur livra Jésus pour être crucifié. Or, tandis que les Juifs entraînaient Jésus hors du prétoire, Cartaphile, portier du prétoire de Ponce-Pilate, saisit le moment où Jésus passait le seuil de la porte, et le frappa avec mépris d'un coup de poing dans le dos, en lui disant d'un ton railleur : ‘Va donc, Jésus, va donc plus vite : qu'attends-tu ?’ Jésus se retourna, et, le regardant d'un œil sévère, lui dit : ‘Je vais et tu attendras que je sois venu’ selon qu'il serait dit plus tard par l'évangéliste : ‘Le fils de l'homme marche selon qu'il a été écrit sur lui : pour toi, tu attendras mon arrivée.’ Or, ce Cartaphile, qui au moment de la passion du Seigneur était âgé d'environ trente ans, attend encore aujourd'hui, selon la parole du Sauveur. »

Mais c’est surtout à partir du XVIIe siècle que la légende se répand dans toute l’Europe et connaît beaucoup de succès dans l’art et la littérature.




Fig. 1-Marc Chagall, Au-dessus de Vitebsk (le Juif errant), 1914.

Fig. 2-Jean d'Ormesson, Histoire du Juif errant, 1990.

Fig. 3-Eugène Sue, feuilleton Le Juif errant, 1844-1845.


10 avril 2017

Ce soir, les Juifs célèbrent le premier seder de Pessah. Saviez-vous que, dans la Torah, le premier mois de l’année juive est le mois de Nissan ? Il s’agit de l’année lunaire qui commence à Pessah et qui inaugure le calendrier agricole et religieux, lié aux fêtes. C’est durant le mois de Nissan que les Hébreux sont sortis d’Egypte. A Rosh Hashana, c’est la numérotation de l’année qui change.

Hag Sameah Pessah à tous et toutes.


(c) Cornell University Library.
(c) Cornell University Library sur VisualHunt.
22 janvier 2019

En 1869, il y a exactement 150 ans, l’Empereur d’Autriche François-Joseph se rendit à Jérusalem. Il y rencontra la communauté juive et s’arrêta devant la synagogue Tiferet Israël. Le bâtiment, en mauvais état, n’avait plus de toit. L’Empereur demanda au rabbin Nissan Bak pourquoi il en était ainsi. Celui-ci lui répondit : « Sire, c’est parce que la synagogue vous a ôté son chapeau. » Et François-Joseph de répondre : « Et combien cela me coûterait-il de remettre son chapeau ? » Le rabbin indiqua le montant et l’Empereur donna les fonds nécessaires.


Fig. 4-La synagogue Tiferet Israël a été détruite en mai 1948 par la Légion jordanienne lors de la guerre israélo-arabe de 1948-1949. Elle est actuellement en cours de reconstruction.


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